samedi 25 février 2017

Le Blog qui répond à son nouvel employeur

J’ai 38 ans, cela fait bientôt 15 ans que je pratique le même métier dans la même entreprise. Mais voilà, depuis votre rachat, quelques personnes, moi compris, ne savent plus trop où en sommes-nous? donc je parlerai en mon nom, et seulement en mon nom.

Effectivement, depuis votre arrivée en Février 2016, étant le seul salarié DEA, vous m’avez imposé une garde préfectorale week-end par quinzaine sans vous souciez de savoir qu’elle était ma vie familiale au préalable, vous m’avez dit: pas le choix y’a que toi! J’ai accepté, forcé, mais je l’ai fait.

Pendant les premières semaines, voir les premiers mois, matin, midi, soir et même nuits, vous avez sollicité mes conseils. Je vous ai servi de GPS, toi Patron, tu as commencé à me charrier avec des noms d’oiseaux, je t’ai rendu la pareille , nous étions en mode « bon enfant » , mais cela n’était pas vrai car je me pliais à tes directives sans jamais sourciller. Vous m’avez imposé à de nombreuses reprises sur une période de 6 mois plus de 6 jours de travail consécutifs, allant jusqu’ à 9 jours. Faisant jusqu’ à 13 heures par jours. 

Je n’ai jamais voulu de téléphone professionnel depuis votre arrivée, vous avez répondu par la positive, du moment que j’étais joignable en permanence, tous le monde y voyait son compte.  Effectivement, mais par ce fait, j’ai été réveillé de nombreuses reprises la nuit car vous ne répondiez pas au samu.
A nouveau, je n’en ai pas fait une affaire d’état et j’ai une fois de plus pris tout ça à la rigolade. 

De nombreuse fois, je vous ai demandé un pantalon professionnel supplémentaire, pas de lessive (enfin en ce temps là), juste un troisième pantalon. 
Je vous ai, à plusieurs reprises, fait part des problèmes récurrents de mon vsl, surtout au niveau de l’assise qui ne me convient pas provoquant des douleurs au dos. Vous m’avez répondu que vous alliez vous en occuper. J’attends toujours. 
De plus, les patients commencent à se plaindre du bruit de cette voiture (à moitié rectifier depuis, mais pas entièrement). 

A de nombreuses fois, je vous ai fait part depuis le début des nombreux problèmes de l’ambulance Opel que vous m’avez confié. Vous m’avez dit: je sais, on va faire quelque chose! 

Un jour en été quand tout allait encore bien vous m’avez demandé pourquoi est-ce que je « rallais » en permanence sur l’état du matériel alors que je ne disais rien avec les anciens patrons? Faux, je le disais! 
Mais je vous ai dit aussi que j’utilisais beaucoup moins le vsl, donc il c’est d’avantage détérioré en 1 an que les 7 dernières années. De plus, nous n’utilisions que très peu l’Opel, d’avantage le Fiat que vous vous êtes attribués l’exclusivité. « C’est mon ambu! » , je l’ai entendu à de nombreuses reprises.

Je vais vous épargner le chapitre des patients se plaignants de vos retard permanents et votre conduite déplorables, que je ne vous rapporte pas à chaque fois.

Ensuite vient le fait que soudain, vous m’expliquez que je n’aurais plus l’avantage d’avoir la voiture à domicile, m’expliquant une excuse abracadabrantesque où là encore vous n’assumez pas vos choix patronales et rejeter la faute sur un employé. 


Jusqu’ au jour où je me suis fait frappé par derrière par mon propre patron sans aucun avertissement au préalable., pour la déconnade a-t-il dit par la suite. Une fois de plus, je vous ai couvert aux services des Urgences prétextant m’être cogné sous le plateau du brancard en le nettoyant, le toubib, par son regard, m’a pris pour un simplet. Mais bon, le coup porté à ma tête m’ayant fait vomir n’étant rien d’autre qu’un traumatisme crânien avec pour conséquence un jour d’ITT, m’obligeant dorénavant à avoir des séances de kinésithérapies, je n’ai une fois de plus rien fait contre vous. 

La fatigue, les douleurs, le fait que je supporte de plus en plus mal la position du dossier du vsl me fait me taire. Ne plus m’impliquer à 100% dans mon métier. Pourquoi faire? A vous entendre: vous seul travaillez! Tous le temps! même les nuits. Mais à ce que je sache, personne ne vous a imposé ce rythme de vie, puisque de toute façon, dès quelque chose ne va pas bien, vous dites que vous allez tout lâcher et nous mettre à la soupe populaire!!


D'ailleurs nous sommes vite remis en place dans notre condition d’employés considérés comme apatride, car lors de la réunion vous nous avez clairement dit: les seuls à qui nous devons rendre des comptes sont juste deux collègues fraichement arrivés, embauchés par vos soins. vous autres êtes….êtes quoi? 

Je ne sais toujours pas ce que nous sommes en fin de compte? Nous sommes loués, achetés, vendus, avec les murs, le parc automobile et l’aspirateur? 

Mais bon évidemment, le fait d’être fatigué, vous avez pensé que je faisais la gueule et que mon comportement avait changé. Je suppose que nous n’avons pas le droit d’être fatigué dans cette entreprise. 

Alors, un jour où tout allait visiblement bien, d’après vos dire, sauf avec moi et un ou deux collègues, vous avez décidé d’avoir une réunion avec l’ensemble du personnel, un mardi soir évidemment, après une séance de kinésithérapie, quand je dois rentrer chez moi afin de m’allonger car je suis souffrant, à l'ouest;  et là, à part le fait de vous entendre crier pour nous dire qu’au bout de 12 mois je vais avoir un troisième pantalon, rien de bien nouveau... vous êtes les seuls à travailler, aucunes communications entre nous, planning de merde...sauf que l’ambiance n’est plus au rendez-vous. Qui a voulu prendre les pleins pouvoirs, qui ne veut plus que se soit la secrétaire qui nous donne notre travail pour le lendemain? A qui la faute? Au collègue je suppose! A nouveau, je me sens puni car vous avez des soucis avec mes collègues, et maintenant avec moi, puisqu’il parait que je ne suis plus dispo comme avant et que même suis enfermé dans un mutisme qui a l’air de déranger. 

Je ne vous demande pas grand chose depuis votre arrivée, mais systématiquement refusé: un troisième pantalon, le vsl à domicile lorsque le planning le demande (sauf à quelques exceptions), le jour où je vous dis que je n’arrive plus a suivre sur les machines pour mes tenues professionnelles, un de vous me propose de laver mes vêtements, que j’accepte lorsque l’autre, 10 minutes après, me téléphone et me dit: hors de question. Puis j’ai eu mon refus d’augmentation justifiant que l’entreprise perdrait de l’argent si j’étais augmenté. Donc depuis 1 an, pendant 9 mois, j’ai 4 fois plus fournis de boulot que les autres, personnes n’aurait eu à dire quoique ce soit si j’avais une gratitude supplémentaire, mais une fois de plus, vous vous réfugiez derrière un collègue pour affirmer que si je n’ai rien, ce n’est pas votre faute mais celui du collègue. Personnellement, je ne courre pas après la reconnaissance, mais quelques merci font du bien.


A la réunion aurait été dit que le téléphone de l’entreprise sera disponible le Samedi matin, au même titre que l’ambulance de garde ne veut pas dire, pour moi en tout cas, je ne devais le prendre que le matin et surtout pas la veille. Cela fait 1 an que je fais comme ça, avec votre accord. Mais tout ça, évidemment ce n'est pas votre faute, c'est à cause, une fois de plus d'un collègue? Surtout qu’en privé j’ai ouïe dire que cela ait été dit au bureau le lendemain et non en réunion. 

Vous avez convoqué 2 collègues pour les informer au préalable de leur avertissement, 

moi c’est avec surprise que j’ai découvert mon avertissement par courrier ce Samedi 25 Février pour, je vous site: « avoir pris le téléphone de l’entreprise le vendredi soir. » datant du 13 Février (sérieusement?) 

Car évidemment et une fois de plus, vous n’avez aucuns respect pour moi et vous n’avez aucun courage à me dire les choses en face. 



A ce juste titre, et comme la loi me le permet, n’ayant pas été convoqué préalablement, je conteste cet avertissement et reste à votre disposition pour discuter sereinement et en toute honnêteté. 

Il va de soit qu'un exemplaire est également partis à l'inspection du travail et au mandataire gérant le rachat de l'entreprise.

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